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Prédication du mois Prédication d'octobre 2016

Un enfant et une épée – Partie 1
Paralysé par l’ennemi

Juges 8 : 11-12 ; 20 « 11 Gédéon monta par le chemin de ceux qui habitent sous les tentes, à l'orient de Nobach et de Jogbeha, et il battit l'armée qui se croyait en sûreté. 12 Zébach et Tsalmunna prirent la fuite; Gédéon les poursuivit, il s'empara des deux rois de Madian, Zébach et Tsalmunna, et il mit en déroute toute l'armée. (…) 20 Et il dit à Jéther, son premier-né: Lève-toi, tue-les! Mais le jeune homme ne tira point son épée, parce qu'il avait peur, car il était encore un enfant. »

Gédéon était juge en Israël et il venait de capturer les deux rois de Madian, Zébach et Tsalmuna. Les Madianites étaient les ennemis des Israélites et ces deux rois constituaient les éléments les plus dangereux et les plus redoutables. Bien que les habitants de Succoth et de Pénuel aient refusé de l’assister, ainsi que les 300 hommes de guerre affamés et fatigués qui l’accompagnaient, Gédéon n’a pas perdu courage et ne s’est pas détourné de son objectif qui était de capturer les deux rois ennemis. Une fois cet objectif atteint, Gédéon demanda à son fils ainé Jéther d’exécuter ces deux ennemis. Mais le courage lui manqua, et la seule explication que la Bible nous donne c’est que Jéther était encore un enfant.

Le fils aîné de Gédéon qui devait être un modèle pour ses frères était pourtant armé d’une épée, ce qui signifie qu’il était un soldat et qu’il avait combattu aux côtés de son père dans la guerre contre les Madianites. Il faisait partie des 300 hommes que Dieu avait sélectionnés pour remporter la victoire conte les ennemis d’Israël et les délivrer de l’oppression des Madianites. Il avait été sélectionné parce qu’Il avait été jugé apte et assez courageux. Tous les autres guerriers qui avaient été renvoyés chez eux après le test près de la source de Harod étaient au nombre de 7000 et ceux à qui Gédéon avait demandé de rentrer s’ils avaient peur de ce combat étaient au nombre de 22.000 et Jéther n’en faisait pas partie. Il avait peut-être pensé qu’il ne peut quand même pas décevoir son père en avouant qu’il a peur. En tant que fils du grand leader Gédéon, il en aurait eu honte et souhaitait de tout son cœur honorer son père et lui faire plaisir. Il ne voulait surtout pas subir les moqueries de ses frères et confrères qui auraient pu lui lire : « Quoi !? Toi le fils du chef tu as peur toi aussi ?! Mais alors tu n’es pas digne de ton père ! » Non, il se serait senti humilié et pour sauver la face et les apparences, il s’était fait enrôler dans ce combat. Il avait été formé au combat par son père et ne voulait surtout pas le décevoir ! Le voilà donc maintenant devant les deux personnages les plus redoutables parmi les ennemis d’Israël et c’est alors qu’il se rendit compte qu’il n’était pas aussi fort et courageux qu’il le pensait.

Jusque-là, le père de Jéther avait été fier de lui parce qu’il avait combattu à ses côtés. Ils avaient tous ensemble tué 12000 hommes aptes au combat vers la colline de Moré dans la vallée, ainsi que les 15000 hommes qui composaient l’armée rescapée de Zébach et Tsalmuna à Karkor. Nous pouvons donc en conclure que Jéther avait vu du sang couler et avait compris la nécessité de tuer ses ennemis sur ordre de l’Éternel. Être acteur et témoins dans le massacre de 135.000 guerriers ennemis, c’est être courageux et fort ! Mais la question que nous nous posons alors est de savoir pourquoi Jéther s’est senti intimidé au moment de tuer les deux chefs Madianites. Pourquoi n’a-t-il pas eu le courage d’abattre ses pires ennemis avec son épée ? Avait-il été effrayé par leur apparence physique ? La seule explication que la Bible nous donne par rapport à l’hésitation de Jéther c’est qu’il était encore un enfant. Être un enfant c’est être immature et vulnérable. C’est être incapable de prendre des décisions importantes et encore moins d’assumer les conséquences de ses actes. Malgré sa participation dans les combats précédents, il s’est avéré que Jéther n’avait pas la maturité nécessaire pour tuer ses ennemis les plus dangereux. Il était pourtant un soldat. Il avait pourtant joué un rôle actif dans la destruction de 135.000 hommes et pourtant il portait une épée. Mais à un moment capital, il a été paralysé par l’ennemi et n’a pas pu utiliser son épée. (À suivre) mt.

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